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New Delhi (Agence Fides) – « Nous demandons au Premier Ministre, Narendra Modi, de regarder avec attention les groupes extrémistes hindous et de bloquer l’instigation à la violence entre communautés ». C’est ce qu’affirme une note du Catholic Secular Forum (CSF), une organisation de la société civile indienne. « Les fondamentalistes hindous semblent encouragés par le nouveau gouvernement, qui donne une mauvaise image de l’Inde, y compris à l’étranger » affirme la note envoyée à Fides.
L’ONG signale avec préoccupation la campagne promue par le groupe extrémiste hindou RSS qui a promis de « reconvertir » - dans le cadre d’un programme dénommé « reviens à la maison » - plus de 4.000 familles de dalits (intouchables) chrétiens à la religion hindoue. Faire cette cérémonie le jour de Noël, note le CSF, représente une forte provocation. « Nous acceptons les conversions d’une religion à l’autre, mais nous demandons qu’elles n’aient pas lieu de force ou au travers de contreparties économiques, comme il est démontré que cela adviendra dans le cas des groupes militants hindous » affirme la note parvenue à Fides. Des telles « conversions forcées » sont entre autre ce que les activistes hindous stigmatisent avec force, les attribuant souvent seulement en guise de prétexte aux missionnaires chrétiens.
« A l’occasion de Noël, nous prierons afin que tous les citoyens indiens puissent jouir de la pleine liberté de religion. Le danger est que les activités promues par des groupes militants n’alimentent la polarisation et l’intolérance au sein de la société indienne » affirme le CSF. C’est pourquoi est demandée une prise de position forte et une intervention du gouvernement central, en vue de « protéger les droits fondamentaux et ceux des minorités ». (PA) (Agence Fides 11/12/2014)
